Le français suit l’anglais
Good morning, everyone. Today’s blog is a bit different from the usual format. I am here to ask you all to participate in an act of radical self-interest.
A few weeks ago, I suggested that the biggest problem Canadian universities would face this fall was working out how to deliver those big, ugly first-year classes online. I also suggested that many of those big first year-courses cover similar topics (e.g. Microeconomics 100, Introduction to Physics, etc.) and that therefore there might be ways to save enormous amounts of precious time and effort by collaborating in the creation of online resources for these courses, from which instructors could select to improve their own individual courses. Specifically, I suggested using a consortium approach: I fleshed that idea out in a concept paper which I later circulated among a number of institutions.
I have spent much of the last couple of weeks speaking to Presidents, Provosts, Vice-Presidents, Deans, heads of disciplinary societies and experts in online learning. I can report that there is a lot of interest in this proposal. Not universal, perhaps, but significant. There is no more overtaxed and precious resource in Canadian post-secondary institutions right now than instructional design and associated multi-media teams: if institutions can reduce their load by sharing their talents, this is basically an unqualified good. And though not all professors teaching the 60-odd major courses which are common to first year Arts, Science, Management and Engineering across the country may wish to make use of the resulting mix of curated and newly-created resources, I am confident that many will see it as an important way to boost course quality once we return to school in four months’ time. Interest seems to be especially high in STEM courses where instructors are looking for materials and simulations which could substitute for laboratory experiments.
(I understand that for some the words “online” and “common” instinctively raise fears about academic freedom. So to be clear, we are talking here about a basket of additional pick-and-choose online resources created for the common good and not about creating online courses, much less imposing specific content or approaches. In other words, this is just the digital equivalent of flooding the market with new textbooks for a particular subject: giving everyone more options in choosing learning materials to use in their courses does not affect anyone’s academic freedom).
Of course, something like this has never been done before, and so there is no body set up to do it. But I can definitely confirm after my consultations that one could come into existence almost immediately if even a handful of institutions commit to it. The financial cost to organizing something like this is not extravagant, and non-commercial funders have been identified to get the project started, as has a project head capable of making sure this project actually comes to fruition. Not me – that’s not my gig (HESA will continue to play a role in this, I expect, but it will be mostly pro-bono) – but someone with senior academic management experience at several Canadian universities. It’s eminently do-able: if institutions want to play ball.
So here’s my question: do you want to play?
Two universities have already indicated a firm willingness to participate, even without my asking them to. But to really get started, I think we need half a dozen or so to commit. By committing, you would agree to i) share instructional design team resources in this common endeavour, ii) identify faculty members who teach or oversee these common introductory courses so they can be invited to participate in the process of identifying priorities for new instructional resources, and iii) be champions of the idea within the wider community. Obviously, there would be important details to work out – we think we’ve identified the main ones – but the solutions can’t come into being unless institutions come to the table and solve them collectively.
I know this project sounds hopelessly optimistic. Canadian institutions have been socialized over decades to compete rather than co-operate. If there is one hesitation I heard in my consultations, it was disbelief expressed by some that other institutions would agree to share resources. But this year is different from all other years. There is just the right mix of panic and goodwill for institutions – all institutions – to consider solutions that in normal times might seem impossible.
So I ask you, Presidents and Provosts of Canada: do you want to be part of this solution? One that will pool huge collective resources in order to relieve pressure on your instructional design shops and create a huge set of new online resources to improve your first-year courses? And after all, what do you have to lose?
If you’re in, or if you think you could be, just contact me at ausher@higheredstrategy.com. If I get three or four more confirmations, we can start our collective work as early as Monday.
Stay safe everyone.
Lettre ouverte aux vice-recteurs, vice-rectrices, recteurs et rectrices
Bonjour à toutes et à tous. Le billet de blogue d’aujourd’hui diffère un peu des billets habituels. Je vous demande aujourd’hui de participer à une action collective qui servira à votre établissement.
Il y a quelques semaines, j’ai déclaré que la plus grande préoccupation à laquelle les universités canadiennes auraient à faire face cet automne concernait la façon d’offrir les importants cours de première année que personne n’aime. J’ai aussi affirmé qu’un grand nombre de ces cours portaient sur des sujets qui se ressemblaient (Principes de microéconomie, Introduction à la physique, etc.) et qu’il serait donc possible de réaliser d’énormes économies en temps et en effort si des ressources en ligne étaient créées en collaboration. Les enseignants pourraient ensuite utiliser certaines de ces ressources pour enrichir leurs cours. Je suis allé jusqu’à recommander la création d’un consortium, concept que j’ai par la suite élaboré dans un texte que j’ai distribué à plusieurs établissements (en anglais seulement).
Au cours des dernières semaines, j’ai beaucoup discuté de cette idée avec les recteurs, rectrices, vice-rectrices, vice-recteurs, doyennes et doyens, secrétaires généraux, responsables d’association disciplinaire et spécialistes de l’apprentissage en ligne : bon nombre de ceux et celles à qui j’ai parlé se sont montrés très intéressés par cette proposition. Elle ne fait peut-être pas l’unanimité, mais un bon nombre y adhère. Aucune ressource au sein des établissements d’enseignement postsecondaire au Canada n’est actuellement plus précieuse ni mobilisée que les équipes de conception pédagogiques et les équipes multimédias connexes. Que les établissements parviennent à réduire leur propre fardeau en acceptant de partager les talents constituera un avantage indéniable. Même si certains enseignants chargés de la soixantaine de cours dont se compose la première année dans les facultés des arts et sciences, de génie et de gestion au sein de nos universités choisissent de ne pas tirer parti des ressources nouvellement réunies ou nouvellement créées, je suis certain qu’un grand nombre y verront un excellent moyen d’améliorer la qualité des cours d’ici la reprise des activités dans quatre mois. L’intérêt semble particulièrement fort dans les disciplines STIM, où les enseignants cherchent du matériel et des simulations qui pourraient remplacer les expériences en laboratoire.
(Je comprends parfaitement, soit dit en passant, que pour certains les mots « en ligne » et « en commun » suscitent des craintes au sujet de la liberté de l’enseignement. Soyons clairs : nous parlons ici d’un ensemble de ressources en ligne supplémentaires créées pour le bien commun et non pas de la création de cours en ligne, encore moins de l’imposition de quelque contenu ou de quelque approche pédagogique que ce soit. Il s’agit donc d’offrir de façon numérique une foule de nouveaux manuels sur des sujets précis. Offrir d’autres options à ceux et celles qui enseignement les cours n’entravera pas la liberté d’enseignement.)
Rien de tel n’a jamais été tenté, avouons-le. Par conséquent, aucune instance n’existe pour s’en occuper. Je peux toutefois confirmer que, à la suite de mes consultations, une telle instance pourrait naître presque instantanément si quelques établissements travaillent en ce sens. Le coût d’un tel projet n’est pas énorme, et des bailleurs de fonds désintéressés sont prêts à financer la phase de démarrage. J’ai aussi trouvé une personne capable de veiller au bon déroulement du projet. Je précise tout de suite qu’il ne s’agit pas de moi – c’est loin d’être mon style! HESA continuera probablement à jouer un rôle, mais le plus souvent de manière pro bono. Il s’agit d’une personne bilingue ayant occupé des rôles de cadre supérieur dans plusieurs universités canadiennes. Le projet est donc éminemment faisable, à condition que les établissements d’enseignement soient prêts à y participer.
Voici donc ma question : accepterez-vous de participer au projet?
Deux universités ont déjà confirmé leur volonté de participer, sans même que je leur demande. Mais pour lancer le projet, il faudrait une demi-douzaine de participants environ. Participer, c’est donner votre accord pour : i) mettre les ressources de vos équipes de conception pédagogique au service d’un effort commun; ii) trouver des enseignants normalement chargés d’offrir ou de surveiller ces cours de base afin que nous puissions les inviter à participer au processus pour confirmer les grandes priorités pour la création de nouvelles ressources; et iii) promouvoir cette idée au sein de la grande communauté universitaire. Il y aura certainement une foule de détails à régler : nous croyons avoir déjà cerné les principaux; mais les solutions ne pourront être trouvées que si des établissements travaillent ensemble.
Je sais bien que ce projet vous paraîtra d’un optimisme démesuré. Depuis longtemps, les universités canadiennes sont reconnues pour préférer la compétition à la collaboration. Si je devais nommer la principale hésitation qui ressort de mes consultations, je nommerais la suivante : la difficulté de croire que d’autres universités acceptent de partager des ressources. Cette année diffère cependant de toutes les autres. Il y a, me paraît-il, un mélange de panique et de bonne foi propice à rendre possible que des établissements – tous les établissements – acceptent de considérer des mesures qui en temps normal paraîtraient sans doute impensables.
Je vous demande donc, mesdames et messieurs des rectorats et des vice-rectorats du Canada : souhaitez-vous faire partie de la solution? D’une solution qui réunira une multitude de ressources communes dans le but d’alléger le fardeau de vos équipes de conception pédagogique et qui permettra de créer un vaste ensemble de ressources en ligne afin d’améliorer vos cours de première année? Après tout, qu’avez-vous à perdre?
Si vous voulez participer à ce projet, ou si vous envisagez d’y participer, je vous invite à communiquer avec moi (ausher@higheredstrategy.com). Il ne me manque que trois ou quatre confirmations pour que nous puissions commencer ce projet collectif dès lundi.
Prenez soin de vous.
Are you familiar with Noba? A similar concept / model exists for Psychology: https://nobaproject.com/
You may be happy to hear that many academic librarians and teaching staff have been working on this for many years. The prohibitive costs of text books have driven these initiatives. COVID-19 has underscored the pressing need.
https://open.bccampus.ca/open-textbook-101/where-to-find-open-textbooks/
https://www.ecampusontario.ca/open-education-resources/
http://albertaoer.com/
https://www.concordia.ca/library/guides/oer.html
https://openedmb.ca/
and the list goes on…
Yes, I was going to ask how this is much different from a sort of video open-access textbook. I suppose it might include more virtual experiments, or something?
I think institutions like BC Campus and eCampus Ontario are already building textbooks for these larger 1st-year classes as well as curating open resources. There are many openly licensed courses and discrete resources available through OER Commons, Merlot, etc. The OER community has been working toward this vision outlined in the article for over a decade. I can see a more coordinated approach to developing OER in these strange times, but I would hope anything built is licensed w/ Creative Commons for the benefit of the broader education community.